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Entreprises

Emploi : comment se porte la filière du chocolat en 2023 ?

Avec des Français grands amateurs de chocolat, ce marché connaît une croissance constante depuis plusieurs années. En trente ans, la consommation de chocolat des Français a progressé de 30%. Une croissance aujourd’hui menacée par les conséquences de la crise sanitaire, le conflit russo-ukrainien et la montée de l’inflation. À quelques semaines de Pâques, les chocolatiers sont inquiets. 

Jusqu’en 2021 – date de la dernière étude publiée par le Syndicat du chocolat – le marché du chocolat se portait bien en France. Les ventes en GMS (Grande et Moyenne Surface) représentaient un volume de 347 979 tonnes pour une valeur de plus 3,3 milliards d’euros. Des ventes marquées par deux temps forts : Noël avec 694 millions d’euros et Pâques avec 319 millions d’euros. Un secteur d’activité considéré comme florissant grâce aux 115 entreprises (dont 90% de PME) qui emploient au total plus de 30 000 salariés et participent à l’activité économique de toutes les régions françaises. 

Le marché du chocolat a cependant été durement impacté par la crise sanitaire qui a provoqué une diminution du volume des ventes et qui a perturbé durant de longs mois la chaîne d’approvisionnement des matières premières. À cela s’est ajoutée, depuis début 2022, une hausse des prix suite au début de la guerre en Ukraine qui concerne aussi bien l’énergie, les emballages que les ingrédients comme le chocolat dont le coût a augmenté de 35%, du jamais vu. Une inflation qui entraîne également une hausse des salaires et qui constitue une augmentation conséquente dans ce secteur qui réclame beaucoup de main-d’œuvre. Autant de facteurs qui ont un impact sur le recrutement dans la filière du chocolat. 

Emploi : pénurie de personnel

Le secteur du chocolat n’échappe pas à ce qui pénalise un grand nombre de secteurs actuellement : le manque de main-d’œuvre et de personnel qualifié. C’est sans doute le problème majeur, devant toutes les difficultés conjoncturelles. Les candidatures se font rares, surtout dans les métiers de la vente et de la gestion. Une problématique accrue par la saisonnalité du secteur qui nécessite jusqu’à trois fois les effectifs habituels pour répondre à la demande des consommateurs notamment à Pâques, et qui incite les entreprises à agrandir leur gamme de produits (œufs de Pâques, moulages en formes d’animaux, confiserie…). Ce savoir-faire exige un personnel qualifié, qui manque chaque année un peu plus. Pour y faire face, certaines entreprises ont mis en place des formations continues pour former leur propre personnel. D’autres ont également développé des partenariats avec des écoles de pâtisserie pour recruter des profils qualifiés.

Mais lors de ces périodes festives, la concurrence entre les entreprises s’intensifie. En effet, la filière du chocolat est très concurrentielle, avec de nombreux acteurs présents sur le marché. Les employeurs doivent donc proposer des conditions de travail attractives pour attirer les meilleurs candidats. Pour répondre à cet enjeu, les entreprises du secteur ont mis en place des politiques de ressources humaines afin de fidéliser leur personnel : primes, avantages en nature, flexibilité dans l’organisation du temps de travail… Autant d’initiatives pensées pour compenser la pénibilité de certains emplois saisonniers, en accord avec les valeurs d’iziwork.

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Actus iziwork

iziwork, lauréat du FT120 pour la 3ème année consécutive !

Pour la troisième année consécutive, iziwork est lauréat du classement French Tech 120 des entreprises françaises les plus prometteuses de l’écosystème Tech !

Cette sélection vient récompenser tous les efforts déployés collectivement pour faire d’iziwork le leader de l’intérim digitalisé en France.

Cette distinction est un signal fort auprès de toutes nos parties prenantes de la qualité et de la puissance du modèle iziwork : nous bousculons positivement le marché du recrutement et déployons l’innovation technologique en Europe, au bénéfice de nos clients et intérimaires.

Nous accompagnons des dizaines de milliers de collaborateurs dans l’accès à l’emploi partout en France et en Italie. 

Nous ne nous arrêterons pas là.

French Tech 120, c’est quoi? 

Le French Tech 120 est composé du Next 40 et de 83 scale-ups innovantes à fort potentiel (dont nous faisons partie !)

Lancé en 2019 par le Président de la République et le Secrétaire d’Etat en charge du numérique, le FT120 est un programme d’accompagnement public à destination des start-ups en hypercroissance en capacité de devenir les leaders technologiques de rang mondial. 

La sélection se fait :

  • sur des critères financiers de levée de fonds ou d’hypercroissance du chiffre d’affaires 
  • la candidature est ouverte à tous les modèles de startups et pour tous les secteurs d’activité.
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Entreprises

Manque de personnel dans le secteur du Transport-Logistique

À l’image du secteur de la grande distribution, celui du transport et de la logistique rencontre d’importantes difficultés de recrutement. Le personnel qualifié manque dans ce secteur qui a été particulièrement impacté d’abord par la crise sanitaire, puis par la crise énergétique due à la guerre en Ukraine et qui est en pleine mutation sous l’effet de la digitalisation et de l’automatisation croissante. 

La crise sanitaire a porté un sérieux coup d’arrêt au secteur. Si le transport de marchandises a pu maintenir son activité durant le confinement, le transport de voyageurs a été totalement interrompu durant de longs mois. Une interruption qui a eu notamment pour conséquence d’empêcher la formation des candidats (fermeture des centres de formation, limitation du nombre de stagiaires accueillis, difficultés à trouver des employeurs en alternance, etc.), et d’accentuer le turn-over, notamment pour les ouvriers non qualifiés de la manutention et pour les conducteurs livreurs. À cela s’ajoute le constat que le personnel est vieillissant et qu’il est nécessaire de renouveler les salariés de la branche, sachant que l’âge moyen des salariés est de 44,5 ans et qu’ils sont 42% à avoir plus de 50 ans.

Sur les 125 000 projets de recrutement 2022, 62 % sont considérés comme difficiles par les recruteurs, notamment concernant les conducteurs de transport en commun sur route (81 % des recrutements jugés difficiles), les conducteurs routiers (73 % difficiles) et les conducteurs de véhicules légers comme chauffeurs de taxi et les ambulanciers (69% difficiles). Pourtant les demandeurs d’emplois dans le secteur du transport et de la logistique sont nombreux : ils étaient 621 480 fin 2021. Parmi les métiers les plus convoités : le magasinage et la préparation de commandes (161 610), la conduite et livraison sur courte distance (84 570) et les opérations manuelles d’assemblage, tri ou emballage (77 990).

Nouvelles pratiques, nouvelles compétences

Si l’offre et la demande peinent à se rencontrer, cela s’explique en grande partie par le manque de qualification des candidats. Avec le développement du télétravail et du e-commerce, la supply chain s’est complexifiée et les acteurs du secteur ont dû accélérer les projets de digitalisation et d’automatisation. Cela a eu pour conséquence de transformer en profondeur les métiers du transport et de la logistique qui requièrent désormais une montée en compétences de leurs opérateurs, tous niveaux de qualification confondus. Les métiers d’entrepôt, par exemple, ont ainsi évolué vers des fonctions de maintenance, de surveillance et de pilotage d’automates. 

Une automatisation des missions qui, si elle requiert des profils plus techniques et est susceptible de freiner un temps le recrutement, a l’avantage de réduire la pénibilité de certains métiers, autre cause à l’origine de la pénurie des candidats. Un argument désormais mis en avant par les recruteurs qui soulignent l’accès facilité à une formation professionnelle, la montée en compétences et l’amélioration de la qualité de vie au quotidien à l’image de ce que propose iziwork.

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Presse

iziwork lance son Académie pour développer l’intérim au coeur des territoires

Après l’annonce de l’atteinte de son seuil de rentabilité à l’automne en seulement 4 ans d’existence, le leader de l’intérim digitalisé accélère et lance un programme de formation destiné à des entrepreneurs qui souhaitent créer leur entreprise dans le secteur de l’intérim, mais en misant sur l’innovation portée par iziwork. Avec son Académie, iziwork entend densifier son réseau de 240 membres pour le porter à 450 à fin 2023. Cette première communauté des entrepreneurs de l’intérim en France aura pour mission de changer la donne d’un secteur en mal de renouveau. 10 entrepreneurs font partie de la première promotion qui débute sa formation dès janvier.

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Conseils et astuces

Calcul des heures supplémentaires en intérim : explications

Vous vous posez beaucoup de questions sur la rémunération de vos heures supplémentaires en intérim. Quel est leur montant ? Est-il identique à celui d’un salarié ? Pas de panique ! Vous trouverez ici toutes les réponses à vos interrogations. iziwork vous donne tous les renseignements pour réaliser le calcul de vos heures supplémentaires en intérim. 

Tout savoir sur les heures supplémentaires en intérim 

Une heure supplémentaire, c’est quoi ? 

Revenons d’abord en quelques mots sur la définition d’une heure supplémentaire. En France, toute heure est considérée comme supplémentaire si elle est accomplie au-delà de la durée légale de travail hebdomadaire fixé à 35 h.

Vous avez peut-être déjà entendu parler d’heure complémentaire. Ce terme concerne les salariés à temps partiel. Un intérimaire à mi-temps a effectivement le droit de travailler plus. Si son contrat est de 20 heures, il peut, par exemple, réaliser 2 heures hebdomadaires en sus. Dans tous les cas, les heures complémentaires ne peuvent porter la durée du travail à celle correspondant à une activité à taux plein.

Qui prend la décision de donner des heures supplémentaires en intérim ? 

En tant qu’employé temporaire, vous êtes embauché par une agence d’intérim. Celle-ci vous met à disposition d’une entreprise utilisatrice dans laquelle va se dérouler votre mission. C’est elle qui peut vous proposer des heures supplémentaires selon les modalités définies par l’article L3121-26 du Code du travail. Il vous autorise à travailler au-delà de la durée hebdomadaire fixée par la convention de la société.

Rassurez-vous, vous avez tout à fait le droit de refuser de faire plus d’heures. Vous ne serez pas licencié : aucune sanction ne peut d’ailleurs être prise contre vous dans un tel cas.

Combien d’heures supplémentaires hebdomadaires peut effectuer un intérimaire ? 

La durée maximale de vos heures varie d’une entreprise utilisatrice à l’autre. Elle est, en effet, fixée par la convention collective de l’établissement qui vous emploie.

Néanmoins,  un salarié ne doit pas dépasser 48 heures hebdomadaires. Le plafond peut être porté à 60 heures lorsque les circonstances sont exceptionnelles. Cela allonge la durée du travail jusqu’à 10 heures. 

Calcul des heures supplémentaires en intérim

L’estimation des heures supplémentaires se réalise de la même manière pour les salariés permanents de l’entreprise ou les personnes en intérim. 

Pour le Code du travail, il n’existe effectivement aucune différence entre un salarié et un intérimaire de ce point de vue.

Voici comment calculer vos heures supplémentaires en intérim facilement : 

  • Retrouver le nombre d’heures sur votre contrat de travail.
  • Calculer toutes les heures que vous avez réalisées dans le mois.
  • Soustraire ce nombre d’heures à celui qu’indique votre contrat. 

Par exemple, si vous avez réalisé 38 heures hebdomadaires en intérim, vous comptabilisez : 38 – 35= 3 heures supplémentaires. 

Voyons maintenant quels sont les types de majorations qui existent pour les heures que vous faites en plus. 

Les différentes majorations de salaire possibles 

 Le taux de majoration des heures supplémentaires

En France, les heures supplémentaires en intérim sont majorées par rapport au taux horaire de base fixé par l’entreprise utilisatrice.

Le taux de majoration pour les heures supplémentaires est de :

  •  25 % si vous effectuez moins de 48 heures hebdomadaires.
  •  50 % pour les heures réalisées au-delà de cette limite.

Vous exécutez un travail de nuit ? Le taux de majoration des heures supplémentaires est équivalent à celui en journée.

L’État a en plus mis en place un contingent annuel d’heures supplémentaires. Il est défini dans l’accord collectif de l’établissement ou par sa convention. Le cas échéant, il est fixé à 220 heures maximum par employé par an. 

Le repos compensateur

Chaque heure supplémentaire en intérim que vous réalisez au-delà de ce contingent vous donne droit à un temps de repos en contrepartie. Ce temps est destiné à compenser la fatigue et la surcharge de travail résultant de vos heures supplémentaires. Il garantit autant la protection du salarié que sa sécurité.

Par ailleurs, les représentants du personnel de l’entreprise utilisatrice ont aussi un droit de regard sur les heures que vous effectuez au-delà du quota annuel.

Pour résumer, le calcul de vos heures supplémentaires reste assez simple. Il vous suffit de décompter les heures que vous avez accomplies au-delà de 35 heures. Ces dernières sont ensuite majorées par rapport à votre taux de base, comme nous vous l’avons expliqué plus haut. Vous avez d’autres questions sur votre rémunération en tant qu’intérimaire ? iziwork est là pour y répondre. N’hésitez pas à suivre aussi toute l’actualité qui vous concerne sur notre site.

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Entreprises

Les enjeux de recrutement dans le commerce et la grande distribution

Les enjeux du recrutement : que ce soit dans la grande distribution ou dans le marché de proximité, le commerce de détail est un secteur particulièrement dynamique et générateur d’emplois. Pourtant le secteur souffre actuellement d’un manque de personnel. Entre la crise sanitaire qui a révélé la pénibilité de certains métiers et la progression fulgurante du e-commerce qui constitue une concurrence féroce, les entreprises doivent faire face à un défi majeur et repenser leurs modes de recrutement

Représentant 95% des achats alimentaires des Français, la grande distribution est un véritable vivier d’emplois. Selon les prévisions, elle sera d’ici 2030 le secteur qui proposera le plus haut niveau de recrutement en France, en termes de nombre d’offres d’emplois. Des offres d’autant plus accessibles qu’elles sont ouvertes aux candidats sans qualification et que ces derniers peuvent monter en compétences dans un secteur lui-même en plein développement. Comment expliquer alors les difficultés de recrutement du secteur ? 

Un secteur impacté

Fortement impacté par la crise sanitaire qui a contribué à transformer nos modes de consommation, le commerce de détail est en pleine mutation. Ces trois dernières années, le secteur a dû notamment faire face à l’arrivée des “pure players” (le commerce tout en ligne) qui est venu concurrencer le modèle du commerce physique en proposant des sites internet ergonomiques, esthétiques et boostés par des algorithmes sophistiqués capables de suggérer des achats avec pertinence ou d’afficher une promotion au bon moment. Le développement de ces commerces en ligne a indirectement mis en lumière l’obsolescence du modèle de la grande distribution que les clients ont progressivement délaissé au profit du e-commerce ou du commerce de proximité. Le secteur souffre également d’une mauvaise image auprès des potentiels employés : turn-over important, horaires décalés, travail le week-end, contact constant et parfois difficile avec le client, management sévère, rémunération insuffisante… La grande distribution n’attire plus les candidats et par conséquent le personnel manque tout particulièrement dans les métiers suivants : les employés de libre-service, les vendeurs en habillement, articles de luxe, de sport, de loisirs et de culture, les caissiers et les métiers de bouche. 

Soft skills et numérique

Afin de pallier la pénurie de personnel, les responsables RH disposent d’outils et de processus visant à améliorer l’image de la grande distribution et à fidéliser leurs employés. Depuis la crise sanitaire, le bien-être au travail se place en tête des exigences des salariés. Un besoin désormais bien identifié par les RH qui ont mis en place un management plus personnalisé et bienveillant en proposant notamment une flexibilité dans l’organisation du temps de travail, des feedbacks valorisants et des perspectives d’évolution dans les métiers grâce à des formations. 

L’autre enjeu est de parvenir à concurrencer les géants du e-commerce. Pour ce faire, les entreprises de la grande distribution, tout comme les commerces de proximité, ont initié une transformation digitale majeure afin de mieux répondre aux nouvelles attentes des consommateurs : amélioration du service client, développement de la vente en ligne, mise en place du click and collect, réinvention de l’expérience en magasin, caisses automatiques. Autant de stratégies qui s’appuient sur le recrutement d’un personnel doté d’un excellent sens relationnel, disponible et formé aux outils numériques. Ces derniers doivent en effet être capables d’utiliser les nouvelles technologies mises à leur disposition pour optimiser leur travail, mais également être en mesure d’expliquer aux clients comment payer avec son téléphone ou faire la démonstration d’un produit virtuellement. Ces profils sont devenus prioritaires aujourd’hui dans le processus de recrutement dans la grande distribution.

Vous avez besoin d’être accompagné ? iziwork vous trouve le bon profil au bon moment sur de la mission intérim, du CDD ou du CDI.

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Communauté Partners

Les erreurs à éviter quand on crée une micro-entreprise

Choisie par deux tiers des créateurs d’entreprises, la micro-entreprise ou l’auto-entreprise est le régime préféré des entrepreneurs français. Grâce à des démarches administratives simplifiées, il est possible de monter son entreprise rapidement et efficacement, à condition d’être bien informé. iziwork vous éclaire sur les erreurs à éviter.

AVANT LA CRÉATION

Dès que vous créez votre auto-entreprise, vous êtes soumis à un cadre réglementaire spécifique. Vous devez donc vous assurer que votre projet correspond bien aux conditions exigées par ce statut afin d’éviter les erreurs suivantes :

👉Choisir une activité inadaptée à l’auto-entreprise

Certaines activités sont exclues du régime de l’auto-entreprise, c’est le cas :

  • des activités libérales comme les avocats, les médecins, les experts-comptables, etc.
  • des activités relevant de la TVA immobilière
  • des activités agricoles rattachées à la MSA (Mutualité Sociale Agricole)
  • des activités artistiques dépendant de l’Agessa ou de La Maison des Artistes

En tant qu’auto-entrepreneur, vous déclarez uniquement le chiffre d’affaires, soit la somme que vos clients ont versée à votre entreprise. Le statut d’auto-entrepreneur ne sera donc pas adapté si vous avez des charges élevées et que vous prévoyez de déduire vos frais de fonctionnement. Dans ce cas, il faudra opter pour la création d’une société (SAS, SASU, SARL, etc.).

👉Déroger aux règles du cumul d’activité

Un autre avantage de la micro-entreprise est qu’elle peut s’ajouter à une autre situation professionnelle (salarié, fonctionnaire, étudiant, demandeur d’emploi, intermittent, etc.).

Dans le cas du salariat, vous ne pouvez pas devenir auto-entrepreneur si votre contrat de travail comporte une clause de non-concurrence vous empêchant de créer une micro-entreprise du même secteur d’activité, une clause d’exclusivité vous interdisant d’avoir une autre activité rémunérée, ou si vous n’honorez pas votre obligation de loyauté et n’informez pas votre employeur de votre activité alors que celle-ci relève du même domaine.

Dans le cas d’un demandeur d’emploi, vous devez vous actualiser chaque mois sur le site de Pôle Emploi en indiquant le nombre d’heures travaillées, le montant des revenus perçus et indiquer si vous êtes toujours à la recherche d’un emploi. Suite à cette actualisation, Pôle Emploi évalue le montant de l’Allocation d’aide au Retour à l’Emploi (ARE) que vous pourrez recevoir. Ce montant varie selon ce que vous gagnez.

AU MOMENT DE LA CRÉATION

À présent que vous êtes certain de pouvoir créer votre auto-entreprise en toute sérénité, il s’agit de ne pas se tromper lors de son inscription. Soyez bien attentif aux erreurs les plus fréquentes :

👉Faire ses démarches sur le mauvais site

En plus des sites frauduleux, il existait avant 2019 quatre sites officiels différents pour s’inscrire en tant qu’auto-entrepreneur selon que l’on exerçait une activité libérale, artisanale ou commerciale. L’État a choisi de simplifier encore davantage l’immatriculation en proposant un site unique : https://formalites.entreprises.gouv.fr/

👉Indiquer un code APE

Le code APE désigne l’Activité Principale Exercée dans le cadre de votre auto-entreprise. On pense à tort qu’il est nécessaire de l’indiquer lors de sa déclaration de début d’activité or ce n’est pas à vous de le choisir. Pendant votre inscription, vous devez indiquer l’ensemble des activités exercées au sein de votre micro-entreprise et préciser l’activité principale. Le code APE sera ensuite déterminé par l’Insee.

👉Oublier de demander l’ACRE

Acronyme pour Aide à la Création ou à la Reprise d’une Entreprise, l’ACRE est un dispositif vous permettant de profiter d’une exonération partielle de charges sociales durant votre première année d’activité. Depuis 2020, elle doit faire l’objet d’une demande pour en bénéficier.

👉Se tromper dans le choix de la date de création

Afin de profiter des exonérations de cotisations sociales et/ou de la CFA (Cotisation Foncière des Entreprises), il est conseillé de créer son auto-entreprise en début de trimestre civil (janvier, avril, juillet ou octobre), d’autant plus si vous bénéficiez de l’ACRE.

👉Se tromper dans le choix de la périodicité des déclarations de chiffre d’affaires

Lors de votre inscription, il vous faudra choisir entre une déclaration mensuelle ou trimestrielle. Selon votre situation, ce choix peut avoir des conséquences sur vos droits Pôle Emploi ou CAF. Une mauvaise périodicité pourrait compliquer le versement de vos allocations. Pensez également à réfléchir au mode de paiement qui vous convient le mieux : par mandat de prélèvement bancaire (prélèvement effectué au cours du mois suivant) ou par carte bancaire (paiement immédiat).

👉Oublier de demander l’option pour le versement de l’impôt libératoire

Lors de votre inscription, il vous est proposé d’opter ou non pour le versement libératoire de votre impôt. Ce choix dépend de votre situation fiscale personnelle :

  • Si votre revenu fiscal de référence est élevé, cette option est intéressante, car elle vous permet d’être imposée à un taux réduit sur votre chiffre d’affaires (1,7 ou 2,2 % selon la nature de votre activité) plutôt qu’à partir du barème progressif de l’impôt sur le revenu, celui-ci pouvant être moins avantageux.
  • Si vous n’êtes pas ou peu imposable, il est plus intéressant de ne pas cocher cette option et de rester sur le principe du barème progressif.

APRÈS LA CRÉATION

Le fonctionnement de la micro-entreprise a l’avantage d’être relativement simple et souple, mais en tant que chef d’entreprise, vous avez l’obligation de respecter quelques règles comptables. Certaines maladresses pourraient vous coûter cher :

👉Oublier de suivre sa comptabilité

Pour assurer le bon fonctionnement et la viabilité de votre entreprise, il est indispensable de suivre sa comptabilité. Vous en avez l’obligation. Pour cela, vous aurez besoin d’un livre des recettes (sur papier ou numérique) indiquant toutes les informations relatives à vos encaissements et d’un registre des achats.

👉Ne pas ouvrir de compte bancaire professionnel

Si vous réalisez un chiffre d’affaires supérieur à 10 000 euros pendant deux années de suite, vous avez l’obligation d’ouvrir un compte bancaire professionnel. Pour éviter trop de dépenses, vous pouvez tout à fait ouvrir un compte courant classique et ne pas opter pour un compte dit “professionnel”, souvent plus coûteux.

👉Ne pas vérifier les plafonds des revenus

Suivre sa comptabilité est également essentiel afin de ne pas dépasser les plafonds de chiffre d’affaires de l’auto-entreprise. Selon la nature de votre activité, ce seuil est fixé à 72 600 € ou à 176 200 €. Si vous dépassez ce seuil durant deux années de suite, vous sortez automatiquement du régime de l’auto-entreprise. Le fonctionnement de la TVA est lui aussi soumis à certains seuils.

👉Se tromper dans la déclaration de chiffre d’affaires

Vous devez effectuer la déclaration de votre chiffre d’affaires tous les mois ou tous les trimestres selon ce que vous avez choisi lors de votre inscription. Si vous oubliez de le faire, vous risquez une pénalité de 52 € pour chaque déclaration manquante. Lors de votre déclaration, pensez également à vérifier la catégorie d’activité qui vous concerne afin que l’administration fiscale puisse appliquer le bon taux de cotisations :

  • « Recettes pour profession libérale relevant de la CIPAV » : pour les activités libérales, principalement de services, et aux agents commerciaux ;
  • « Chiffre d’affaires des activités annexes de ventes de marchandises » : pour la vente de marchandises, ou la location meublée de tourisme classé ou de chambres d’hôtes ;
  • « Chiffre d’affaires des activités annexes de prestations de services commerciales » : pour une activité artisanale ou des services artisanaux ou commerciaux.

Sachez enfin que depuis la loi du 10 août 2018, le droit à l’erreur vous permet de rectifier votre faute, sans être sanctionné lors du premier manquement. Pour en bénéficier, vous pouvez contacter l’Urssaf via la messagerie de l’application ou par téléphone au 3698.

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Actus iziwork

L’intérim au 2e semestre 2022

D’après les données de la Dares, l’emploi intérimaire accuse une légère baisse sur le deuxième trimestre 2022. Sur un an, il est cependant en hausse de 2,2% et dépasse de loin le niveau de fin décembre 2019 qui se situait à 1,6%.

Après une légère hausse à la fin de l’automne 2021 et au début de l’année 2022, l’emploi intérimaire recule au 2e trimestre 2022. Il baisse dans l’ensemble des secteurs et d’abord dans celui de la construction avec -4,7% (après -4,5% au 1er trimestre 2022). L’industrie est également touchée avec -2,3% au 2e trimestre et -1,0% au 1er trimestre, ainsi que le tertiaire qui rencontre un recul de -1,9% au 2e trimestre après -1,5%.

Sur l’ensemble du 2e trimestre 2022, le volume de travail temporaire diminue également par rapport au trimestre précédent avec une baisse de -4,1% alors qu’il était positif au 1er trimestre (+3%).

Si le secteur de la construction est le plus touché par ce recul sur un an, en accusant une baisse de -5,1% par rapport au 2e trimestre 2021, les secteurs de l’industrie et du tertiaire sont globalement en augmentation : +5,2% pour le premier et +3,1% pour le deuxième, dus notamment à une activité qui retrouve des couleurs après le choc de la crise sanitaire du Covid-19 et, pour le tertiaire, la progressive digitalisation du secteur.

Sur le mois de septembre, la donne s’est donc inversée par rapport à août et on observe une légère hausse après une baisse consécutive d’environ sept mois. D’après la Dares, fin septembre, ce sont 813 000 personnes qui occupaient un emploi intérimaire, ce qui constitue une hausse de 2% par rapport au mois précédent, le mois d’août, qui comptait alors 775 400 intérimaires.

En dépit d’un recul général, il est à noter que le secteur de l’intérim reste en hausse sur un an, avec environ 24 200 intérimaires supplémentaires, soit une hausse de 3,1% fin septembre par rapport à 2021. Sur un an, la hausse la plus conséquente s’observe en Occitanie avec +8,1%, dans le Grand Est avec +7,7% et dans l’Île-de-France avec +6,7%, cette dernière étant la région où il y a le plus d’emplois intérimaires en France.

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Conseils et astuces

Comment réussir un entretien d’embauche ?

Vous souhaitez décrocher le job de vos rêves. Si vous cherchez comment réussir votre entretien d’embauche, cet article est fait pour vous. iziwork vous donne ici tous les conseils importants pour bien vous préparer et obtenir ce précieux contrat de travail que vous attendez tant. 

Conseil n°1 : anticiper son entretien d’embauche 

Vous pensiez vous rendre à votre entretien d’embauche sans aucune préparation  ? Mieux vaut éviter ! Voici comment bien préparer votre entretien en amont :  

  • Relisez tout d’abord dans le détail l’offre à laquelle vous postulez. Prenez des notes sur le profil que le recruteur recherche. Le moment venu, vous vous en servirez pour orienter vos réussites en rapport avec la fiche du poste à pourvoir.
  • Partez en quête de quelques informations sur la société. Cela vous permettra d’éviter le blanc lorsqu’on vous demandera : “Que connaissez-vous de notre activité ?”. 
  • Essayez ensuite de mettre en relation vos valeurs avec celle de l’entreprise.

Il reste un point à éclaircir pour savoir comment réussir votre entretien d’embauche : la tenue vestimentaire que vous allez porter le jour J. Misez sur la sobriété avec un soupçon d’élégance pour faire bonne impression.

Vous êtes désormais prêt à convaincre votre recruteur. Vous trouverez ci-dessous les conseils indispensables pour réussir avec brio votre entrevue professionnelle.

Conseil n°2 : adressez-vous à votre recruteur par son patronyme

💪Lorsque votre recruteur se présente à vous, rappelez-vous de son nom. Au cours de votre entretien, n’hésitez pas à l’appeler par son patronyme. Vous attirerez plus facilement sa sympathie.

Par exemple, si c’est monsieur Bernard qui vous reçoit, placez son nom au détour d’une phrase comme tel : 

“Vous le voyez, monsieur Bernard, etc.”

👉🏻À ce sujet, mémorisez en plus le nom des responsables de l’entreprise, même s’ils ne sont pas présents autour de la table.

Conseil n°3 : parlez de vous de façon positive

Dévoilez vos qualités

🙌C’est le moment de vous présenter ? Voici un élément incontournable pour savoir comment réussir votre entretien d’embauche : montrer vos points forts

Certains traits de caractère sont très appréciés dans le monde de l’entreprise. Bien sûr, votre sérieux, votre dynamisme ou votre goût pour l’organisation sont de réels atouts que vous devez mettre en valeur.

  • Votre perfectionnisme aura, quant à lui, un succès fou auprès de votre interlocuteur. Il assure que vous fournirez un travail qualitatif. 
  • Si vous êtes quelqu’un d’empathique qui aime le contact, laissez s’exprimer cette qualité lors de l’entretien d’embauche.
  • Vous êtes flexible et ouvert aux changements. Montrez-le également au détour de la conversation. Vous allez forcément gagner des points !

💪Enfin, votre discours doit être convaincant pour réussir votre entretien d’embauche. Dans tous les cas, restez authentique et naturel. Le recruteur ne pourra pas se passer de vous ! Par contre, ne vous amusez pas à surjouer.

Vous avez du mal à trouver vos points forts ? Avant de rentrer dans un processus de recrutement, parlez-en à vos proches. Ils peuvent vous aider à les trouver. 

Mettez en avant votre motivation

Le recruteur va également vous demander pourquoi vous avez postulé. Rassurez-vous, ce n’est pas une question piège. Il veut simplement s’assurer que vous êtes motivé pour l’emploi en question. 

 👉🏻Exposez : 

  • Votre intérêt pour les valeurs de l’entreprise
  • Votre quête de sens au travail
  • L’ importance que vous accordez à l’autonomie proposée dans les missions
  • Etc.

Si vous avez de l’audace, c’est d’ailleurs le moment de la faire ressortir. Attention, restez quand même à votre place ! 

Vous êtes prêt à vous former pour avoir le poste ? Faites-le savoir. Cela peut faire pencher la balance du bon côté.

  Conseil n°4 : restez curieux et ouvert

Vous voulez faire la différence avec le candidat qui est passé juste avant vous ? 

 💪Engagez la conversation et n’hésitez pas à poser des questions. Intéressez-vous, par exemple à : 

  • L’actualité de la société  
  • L’expérience client
  • Les chantiers de transformation de l’entreprise
  • La suite du processus de recrutement
  • L’évolution possible du poste que vous ambitionnez d’avoir.

Conseil n°5 :  garder une attitude exemplaire

👉🏻 Vous souhaitez faire bonne impression jusqu’au bout. Évitez à tout prix :

  • D’arriver en retard à votre entretien
  • De montrer votre impatience d’en finir
  • De critiquer votre ancien chef
  • De poser vos conditions de rémunération dès le premier rendez-vous
  • De manifester un manque d’intérêt pour la société.

Ces faux pas pourraient stopper net votre processus de recrutement. Ce serait dommage, vous ne croyez pas ? 
Vous savez désormais comment réussir votre entretien d’embauche. Si vous êtes en pleine recherche d’emploi, pensez aussi à vous inscrire sur iziwork. Il s’agit d’une agence d’intérim en ligne. Avec elle, vous trouvez un travail en quelques clics sur votre smartphone. Pratique n’est-ce pas ?

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Communauté Partners

La “grande démission”, une opportunité pour l’entrepreneuriat ?

Depuis le début de l’année 2022, la France fait face à un nombre croissant de démissions. Conséquence de la crise sanitaire, ce phénomène de “grande démission” est l’occasion pour certains salariés de se lancer dans l’aventure de l’entrepreneuriat. Décryptage.

D’après une étude de la Dares (Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques) publiée en août dernier, depuis fin 2021 et début 2022, le nombre de démissions a atteint un niveau historiquement haut avec près de 520 000 démissions par trimestre, dont 470 000 démissions de CDI. Pour autant, ce phénomène n’est pas inhabituel et se produit même de manière cyclique. Le taux de démission est bas durant les périodes de crise économique et augmente en période de reprise, et ce de manière d’autant plus forte lorsque cette dernière est rapide. “Durant les phases d’expansion économique, de nouvelles opportunités d’emploi apparaissent, incitant à démissionner plus souvent”, peut-on lire dans cette étude.

Ce phénomène apparaît d’abord aux Etats-Unis courant 2021 sous le nom de “Great Resignation”. Suite à la pandémie du Covid-19, le nombre de salariés quittant volontairement leurs emplois a nettement augmenté, que ce soit pour changer d’entreprise, se reconvertir ou tout simplement arrêter de travailler. Si ce mouvement est d’une intensité moindre dans les entreprises françaises, il déstabilise pourtant beaucoup d’employeurs et d’observateurs du monde de l’emploi, car les raisons sont moins liées au salaire qu’à une forme de crise existentielle dans la perception que chacun a de son travail. Les confinements successifs ont contraint les salariés à travailler autrement – en télétravail avec des horaires flexibles – et les ont aussi incité à prendre du recul sur leur activité. Le soutien du gouvernement envers les métiers dits “essentiels” a conduit une grande partie de la population active à s’interroger sur le sens de son travail. Les nombreux sondages sur la question le confirment : 43% des actifs envisagent de quitter leur emploi dans les deux ans pour un travail qui a plus de sens.

Une quête de sens

La question du sens est d’autant plus complexe qu’elle interroge différents pans de la vie professionnelle. On pense en premier lieu à l’utilité sociale, c’est-à-dire au fait de contribuer de manière positive à la société mais le sens d’un travail se trouve également dans le fait de se sentir considéré et d’être impliqué dans la vision d’une entreprise afin de donner du sens aux tâches que l’on accomplit quotidiennement. Enfin, le sens d’un travail n’existe pas si la personne ne tire pas de bénéfices personnels de cet investissement : à quoi bon travailler si la personne n’en profite pas par ailleurs dans sa vie personnelle ?

Pour toutes ces raisons – et malgré les risques que ce choix comporte – l’entrepreneuriat est de plus en plus attractif. Selon l’Insee, le nombre total d’entreprises créées au cours des douze derniers mois est en hausse avec, en données brutes, une augmentation de 2,1% en glissement annuel. Si l’entrepreneuriat fait peur à certains, d’autres y voient l’opportunité de s’inventer une vie professionnelle sur-mesure, car s’installer à son compte c’est : se construire un quotidien plus adapté à ses besoins pour se dédier à des projets personnels ou à sa vie de famille, choisir pour qui et sur quoi on veut travailler, et pratiquer des tarifs à hauteur de ses compétences.

La Communauté Partners d’iziwork : une aventure entrepreneuriale

Plus de responsabilités, plus d’impact, et plus de liberté, c’est le choix qu’ont fait les Partners d’iziwork, la Communauté des Entrepreneurs de l’intérim en France. Créée en 2020, elle regroupe des chefs d’entreprise indépendants aux profils variés qui s’emploient chaque jour à développer l’accès à l’emploi dans leur territoire et à transformer durablement le secteur de l’intérim. Soutenus autant par l’équipe d’iziwork siège que par la Communauté des Partners, ces nouveaux entrepreneurs ont l’opportunité de se lancer sereinement dans une aventure entrepreneuriale qui redonne du sens à leur vie professionnelle.