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Les erreurs à éviter quand on crée une micro-entreprise

Choisie par deux tiers des créateurs d’entreprises, la micro-entreprise ou l’auto-entreprise est le régime préféré des entrepreneurs français. Grâce à des démarches administratives simplifiées, il est possible de monter son entreprise rapidement et efficacement, à condition d’être bien informé. iziwork vous éclaire sur les erreurs à éviter.

AVANT LA CRÉATION

Dès que vous créez votre auto-entreprise, vous êtes soumis à un cadre réglementaire spécifique. Vous devez donc vous assurer que votre projet correspond bien aux conditions exigées par ce statut afin d’éviter les erreurs suivantes :

👉Choisir une activité inadaptée à l’auto-entreprise

Certaines activités sont exclues du régime de l’auto-entreprise, c’est le cas :

  • des activités libérales comme les avocats, les médecins, les experts-comptables, etc.
  • des activités relevant de la TVA immobilière
  • des activités agricoles rattachées à la MSA (Mutualité Sociale Agricole)
  • des activités artistiques dépendant de l’Agessa ou de La Maison des Artistes

En tant qu’auto-entrepreneur, vous déclarez uniquement le chiffre d’affaires, soit la somme que vos clients ont versée à votre entreprise. Le statut d’auto-entrepreneur ne sera donc pas adapté si vous avez des charges élevées et que vous prévoyez de déduire vos frais de fonctionnement. Dans ce cas, il faudra opter pour la création d’une société (SAS, SASU, SARL, etc.).

👉Déroger aux règles du cumul d’activité

Un autre avantage de la micro-entreprise est qu’elle peut s’ajouter à une autre situation professionnelle (salarié, fonctionnaire, étudiant, demandeur d’emploi, intermittent, etc.).

Dans le cas du salariat, vous ne pouvez pas devenir auto-entrepreneur si votre contrat de travail comporte une clause de non-concurrence vous empêchant de créer une micro-entreprise du même secteur d’activité, une clause d’exclusivité vous interdisant d’avoir une autre activité rémunérée, ou si vous n’honorez pas votre obligation de loyauté et n’informez pas votre employeur de votre activité alors que celle-ci relève du même domaine.

Dans le cas d’un demandeur d’emploi, vous devez vous actualiser chaque mois sur le site de Pôle Emploi en indiquant le nombre d’heures travaillées, le montant des revenus perçus et indiquer si vous êtes toujours à la recherche d’un emploi. Suite à cette actualisation, Pôle Emploi évalue le montant de l’Allocation d’aide au Retour à l’Emploi (ARE) que vous pourrez recevoir. Ce montant varie selon ce que vous gagnez.

AU MOMENT DE LA CRÉATION

À présent que vous êtes certain de pouvoir créer votre auto-entreprise en toute sérénité, il s’agit de ne pas se tromper lors de son inscription. Soyez bien attentif aux erreurs les plus fréquentes :

👉Faire ses démarches sur le mauvais site

En plus des sites frauduleux, il existait avant 2019 quatre sites officiels différents pour s’inscrire en tant qu’auto-entrepreneur selon que l’on exerçait une activité libérale, artisanale ou commerciale. L’État a choisi de simplifier encore davantage l’immatriculation en proposant un site unique : https://formalites.entreprises.gouv.fr/

👉Indiquer un code APE

Le code APE désigne l’Activité Principale Exercée dans le cadre de votre auto-entreprise. On pense à tort qu’il est nécessaire de l’indiquer lors de sa déclaration de début d’activité or ce n’est pas à vous de le choisir. Pendant votre inscription, vous devez indiquer l’ensemble des activités exercées au sein de votre micro-entreprise et préciser l’activité principale. Le code APE sera ensuite déterminé par l’Insee.

👉Oublier de demander l’ACRE

Acronyme pour Aide à la Création ou à la Reprise d’une Entreprise, l’ACRE est un dispositif vous permettant de profiter d’une exonération partielle de charges sociales durant votre première année d’activité. Depuis 2020, elle doit faire l’objet d’une demande pour en bénéficier.

👉Se tromper dans le choix de la date de création

Afin de profiter des exonérations de cotisations sociales et/ou de la CFA (Cotisation Foncière des Entreprises), il est conseillé de créer son auto-entreprise en début de trimestre civil (janvier, avril, juillet ou octobre), d’autant plus si vous bénéficiez de l’ACRE.

👉Se tromper dans le choix de la périodicité des déclarations de chiffre d’affaires

Lors de votre inscription, il vous faudra choisir entre une déclaration mensuelle ou trimestrielle. Selon votre situation, ce choix peut avoir des conséquences sur vos droits Pôle Emploi ou CAF. Une mauvaise périodicité pourrait compliquer le versement de vos allocations. Pensez également à réfléchir au mode de paiement qui vous convient le mieux : par mandat de prélèvement bancaire (prélèvement effectué au cours du mois suivant) ou par carte bancaire (paiement immédiat).

👉Oublier de demander l’option pour le versement de l’impôt libératoire

Lors de votre inscription, il vous est proposé d’opter ou non pour le versement libératoire de votre impôt. Ce choix dépend de votre situation fiscale personnelle :

  • Si votre revenu fiscal de référence est élevé, cette option est intéressante, car elle vous permet d’être imposée à un taux réduit sur votre chiffre d’affaires (1,7 ou 2,2 % selon la nature de votre activité) plutôt qu’à partir du barème progressif de l’impôt sur le revenu, celui-ci pouvant être moins avantageux.
  • Si vous n’êtes pas ou peu imposable, il est plus intéressant de ne pas cocher cette option et de rester sur le principe du barème progressif.

APRÈS LA CRÉATION

Le fonctionnement de la micro-entreprise a l’avantage d’être relativement simple et souple, mais en tant que chef d’entreprise, vous avez l’obligation de respecter quelques règles comptables. Certaines maladresses pourraient vous coûter cher :

👉Oublier de suivre sa comptabilité

Pour assurer le bon fonctionnement et la viabilité de votre entreprise, il est indispensable de suivre sa comptabilité. Vous en avez l’obligation. Pour cela, vous aurez besoin d’un livre des recettes (sur papier ou numérique) indiquant toutes les informations relatives à vos encaissements et d’un registre des achats.

👉Ne pas ouvrir de compte bancaire professionnel

Si vous réalisez un chiffre d’affaires supérieur à 10 000 euros pendant deux années de suite, vous avez l’obligation d’ouvrir un compte bancaire professionnel. Pour éviter trop de dépenses, vous pouvez tout à fait ouvrir un compte courant classique et ne pas opter pour un compte dit “professionnel”, souvent plus coûteux.

👉Ne pas vérifier les plafonds des revenus

Suivre sa comptabilité est également essentiel afin de ne pas dépasser les plafonds de chiffre d’affaires de l’auto-entreprise. Selon la nature de votre activité, ce seuil est fixé à 72 600 € ou à 176 200 €. Si vous dépassez ce seuil durant deux années de suite, vous sortez automatiquement du régime de l’auto-entreprise. Le fonctionnement de la TVA est lui aussi soumis à certains seuils.

👉Se tromper dans la déclaration de chiffre d’affaires

Vous devez effectuer la déclaration de votre chiffre d’affaires tous les mois ou tous les trimestres selon ce que vous avez choisi lors de votre inscription. Si vous oubliez de le faire, vous risquez une pénalité de 52 € pour chaque déclaration manquante. Lors de votre déclaration, pensez également à vérifier la catégorie d’activité qui vous concerne afin que l’administration fiscale puisse appliquer le bon taux de cotisations :

  • « Recettes pour profession libérale relevant de la CIPAV » : pour les activités libérales, principalement de services, et aux agents commerciaux ;
  • « Chiffre d’affaires des activités annexes de ventes de marchandises » : pour la vente de marchandises, ou la location meublée de tourisme classé ou de chambres d’hôtes ;
  • « Chiffre d’affaires des activités annexes de prestations de services commerciales » : pour une activité artisanale ou des services artisanaux ou commerciaux.

Sachez enfin que depuis la loi du 10 août 2018, le droit à l’erreur vous permet de rectifier votre faute, sans être sanctionné lors du premier manquement. Pour en bénéficier, vous pouvez contacter l’Urssaf via la messagerie de l’application ou par téléphone au 3698.

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La “grande démission”, une opportunité pour l’entrepreneuriat ?

Depuis le début de l’année 2022, la France fait face à un nombre croissant de démissions. Conséquence de la crise sanitaire, ce phénomène de “grande démission” est l’occasion pour certains salariés de se lancer dans l’aventure de l’entrepreneuriat. Décryptage.

D’après une étude de la Dares (Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques) publiée en août dernier, depuis fin 2021 et début 2022, le nombre de démissions a atteint un niveau historiquement haut avec près de 520 000 démissions par trimestre, dont 470 000 démissions de CDI. Pour autant, ce phénomène n’est pas inhabituel et se produit même de manière cyclique. Le taux de démission est bas durant les périodes de crise économique et augmente en période de reprise, et ce de manière d’autant plus forte lorsque cette dernière est rapide. “Durant les phases d’expansion économique, de nouvelles opportunités d’emploi apparaissent, incitant à démissionner plus souvent”, peut-on lire dans cette étude.

Ce phénomène apparaît d’abord aux Etats-Unis courant 2021 sous le nom de “Great Resignation”. Suite à la pandémie du Covid-19, le nombre de salariés quittant volontairement leurs emplois a nettement augmenté, que ce soit pour changer d’entreprise, se reconvertir ou tout simplement arrêter de travailler. Si ce mouvement est d’une intensité moindre dans les entreprises françaises, il déstabilise pourtant beaucoup d’employeurs et d’observateurs du monde de l’emploi, car les raisons sont moins liées au salaire qu’à une forme de crise existentielle dans la perception que chacun a de son travail. Les confinements successifs ont contraint les salariés à travailler autrement – en télétravail avec des horaires flexibles – et les ont aussi incité à prendre du recul sur leur activité. Le soutien du gouvernement envers les métiers dits “essentiels” a conduit une grande partie de la population active à s’interroger sur le sens de son travail. Les nombreux sondages sur la question le confirment : 43% des actifs envisagent de quitter leur emploi dans les deux ans pour un travail qui a plus de sens.

Une quête de sens

La question du sens est d’autant plus complexe qu’elle interroge différents pans de la vie professionnelle. On pense en premier lieu à l’utilité sociale, c’est-à-dire au fait de contribuer de manière positive à la société mais le sens d’un travail se trouve également dans le fait de se sentir considéré et d’être impliqué dans la vision d’une entreprise afin de donner du sens aux tâches que l’on accomplit quotidiennement. Enfin, le sens d’un travail n’existe pas si la personne ne tire pas de bénéfices personnels de cet investissement : à quoi bon travailler si la personne n’en profite pas par ailleurs dans sa vie personnelle ?

Pour toutes ces raisons – et malgré les risques que ce choix comporte – l’entrepreneuriat est de plus en plus attractif. Selon l’Insee, le nombre total d’entreprises créées au cours des douze derniers mois est en hausse avec, en données brutes, une augmentation de 2,1% en glissement annuel. Si l’entrepreneuriat fait peur à certains, d’autres y voient l’opportunité de s’inventer une vie professionnelle sur-mesure, car s’installer à son compte c’est : se construire un quotidien plus adapté à ses besoins pour se dédier à des projets personnels ou à sa vie de famille, choisir pour qui et sur quoi on veut travailler, et pratiquer des tarifs à hauteur de ses compétences.

La Communauté Partners d’iziwork : une aventure entrepreneuriale

Plus de responsabilités, plus d’impact, et plus de liberté, c’est le choix qu’ont fait les Partners d’iziwork, la Communauté des Entrepreneurs de l’intérim en France. Créée en 2020, elle regroupe des chefs d’entreprise indépendants aux profils variés qui s’emploient chaque jour à développer l’accès à l’emploi dans leur territoire et à transformer durablement le secteur de l’intérim. Soutenus autant par l’équipe d’iziwork siège que par la Communauté des Partners, ces nouveaux entrepreneurs ont l’opportunité de se lancer sereinement dans une aventure entrepreneuriale qui redonne du sens à leur vie professionnelle.

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Pourquoi devenir entrepreneur ?

Depuis quelques années, l’entrepreneuriat connaît un formidable essor. Ainsi, rien qu’en 2021, 995 000 entreprises ont vu le jour selon les statistiques de l’INSEE 1. Le statut d’auto-entrepreneur a notamment le vent en poupe avec une progression de plus de 17 % cette même année 2. Alors,  pourquoi devenir entrepreneur ? iziwork répertorie ici les raisons qui peuvent vous pousser à quitter le salariat et être votre propre patron.

Raison n°1 : concrétiser une idée de génie

Nombreux sont les créateurs d’entreprise qui décident de sauter le pas pour créer le concept innovant dans lequel ils croient. C’est votre cas ? Vous avez une idée de business mûrement réfléchie. Elle vous semble rentable sur papier. 

🙌Alors, pourquoi ne pas devenir entrepreneur et lui faire voir le jour ? Rien n’est plus motivant que de voir son projet prendre forme.

Raison n°2 : créer un emploi qui vous ressemble

Vous n’avez pas réussi à trouver le travail qui vous correspond pleinement. Pourquoi ne pas l’inventer et choisir d’être créateur d’entreprise ? Il est possible que votre job de rêve corresponde à un réel besoin.

👀Scrutez donc le marché sur lequel vous souhaitez surfer. Si vous voyez qu’une opportunité existe, foncez sans hésiter :

  • Déterminez sans plus attendre vos objectifs.
  • Faites un business plan et suivez votre instinct.

😁En devenant entrepreneur, vous aurez ainsi plaisir à réaliser les tâches qui vous incombent.

Raison n°3 : faire valoir vos compétences 

Beaucoup d’indépendants ont pris un nouveau virage dans leur carrière après des années de salariat. S’ils ont acquis un savoir-faire indéniable dans le monde de l’entreprise, bon nombre d’entre eux évoquent un manque d’épanouissement en tant que salariés.

C’est votre cas ? Votre évolution de carrière ralentit et vous ne voyez aucune possibilité de mettre en valeur vos capacités. C’est peut-être le moment pour vous de les développer seul. L’aventure entrepreneuriale représente un bel accomplissement personnel. Elle vous permet, en parallèle, de montrer vos talents dans votre nouveau business.

Raison n°4 : remettre du sens dans son activité professionnelle

Vous ne savez plus pourquoi vous vous levez le matin. Vous ne voyez plus l’intérêt des missions qui vous sont confiées. Devenir entrepreneur est un excellent moyen de remettre du sens dans son activité professionnelle. Vous vous sentez plus utile et vous pouvez véhiculer vos propres valeurs au quotidien. Certes, vous allez rencontrer des obstacles qu’il va vous falloir affronter. Mais avec une bonne dose d’ambition et d’optimisme à toute épreuve, vous arriverez à créer l’entreprise dont vous rêvez.

Raison n°5 : gagner plus

L’appât du gain vous motive à vous lancer dans l’entrepreneuriat ? Sachez toutefois que rien n’est magique ! En clair, lors de votre première année, vous risquez de ne pas gagner beaucoup d’argent. Pour être rentable, il vous faudra certainement plusieurs mois d’activités.

💪Alors, ne vous découragez pas !  Devenir entrepreneur est un apprentissage au quotidien. Peut-être que demain, l’histoire de votre création d’entreprise viendra grossir les rangs des success-stories comme celle de Jeff Bezos ou Bill Gates.

Raison n°6 : être plus libre et gagner en autonomie

Le besoin de liberté vous fait de l’œil ? Oui, créer son entreprise est une réelle façon de gagner en indépendance.

👉🏻Méfiez-vous ! Même si votre emploi du temps peut être plus flexible, vous êtes le seul maître à bord lorsque vous créez votre société. Il vous faut :

  • Élaborer une stratégie commerciale ;
  • Effectuer une gestion régulière ;
  • Avoir une organisation sans faille.

💪L’avantage, c’est que vous devenez enfin indépendant. Vous apprenez à prendre des décisions et les assumer.  Pour ce faire, vous mettez à profit toutes vos compétences dans l’unique but de promouvoir votre business.

Raison n°7 : se lancer l’entrepreneuriat pour se challenger 

Vous avez peut-être simplement envie d’un nouveau défi, sans avoir véritablement de projet de création d’entreprise. La bonne nouvelle, c’est que nous avons une idée à vous soumettre pour devenir entrepreneur. Alors, ouvrez bien vos oreilles.

🙌 iziwork est un service à l’emploi qui facilite la vie des candidats et entreprises, iziwork vous propose de rejoindre Communauté d’Entrepreneurs de l’intérim : la Communauté Partners. Grâce à cette Communauté, vous pouvez ainsi créer votre entreprise sans aucun risque et apport financier.

Créée en 2020, elle regroupe des chefs d’entreprise indépendants aux profils variés qui s’emploient chaque jour à développer l’accès à l’emploi dans leur territoire et à transformer durablement le secteur de l’intérim. Les membres de la communauté s’appuient sur la technologie, les outils et les services iziwork pour déployer leur activité plus facilement et plus rapidement qu’une ETT classique pour se concentrer sur l’essentiel : être le point de rencontre entre le client et les intérimaires. Rassurez-vous, nous vous donnons toutes les clés pour réussir. En vous engageant avec nous, vous faites partie d’une Communauté soudée au niveau local. Chaque membre vous aide ainsi à étendre votre activité au sein de votre bassin.
Tout au long de cette aventure, vous êtes également amené à coacher vos pairs. iziwork vous rétrocède d’ailleurs un pourcentage de la marge réalisée par votre filleul. Bien sûr, nous vous formons, mais en plus, nous vous accompagnons. Alors, vérifiez vite si vous avez le profil et contactez-nous vite. Vous savez désormais pourquoi devenir entrepreneur. Le besoin de liberté, la quête de sens ou la recherche d’un gain plus conséquent sont autant de facteurs motivants pour passer le cap. Vous êtes prêt à vous challenger ? Contactez-nous !

Sources :1 et 2Insee- Essor des créations de société et de micro-entrepreneurs